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Quoi de mieux pour terminer l'année en beauté? Un stage de piano avec Marc Vella, ou comment développer l'improvisation en 2 jours.
Joyeuse fin d'année à tous !
Commentaires
Lîlâ Bâ Bogoni avec Marc Vella, l'improvisation en 2 jours? c'est pas vrai! pour moi, ça a pris 5 mn, alors que cela faisait plus de 50 ans que j'en désespérais... waouh! Merci Marc ! et ... à l'an ké vin!
Tithouan Féron Le blocage de l'improvisation, c'est uniquement une peur ... bien accompagné (et Marc fait ça très bien), cela peut aller très viteComment ne pas être bouleversé après ces deux journées de stage avec toi et le groupe?
Merci de nous avoir permis de (re)toucher et savourer notre beauté intérieure. Tu nous as offert par ta bienveillance et tes grandes qualités humaines cette reconnexion à la grâce, à oser exprimer ce qu'il y a de profond et si précieux en nous.
Ces deux journées furent magiques à tout point de vue. Humain, Musical, des leçons de vie tellement pertinentes de par ton parcours, ton expérience et ce que tu dégages..
Un immense merci pour ton humilité et ce regard d'amour que tu portes à chacun.
Je me sens nourrie et pleine d'espoir pour à mon tour partager et savourer cette joie.
Je me hâte d'offrir les clefs d'improvisation à mes élèves pianistes. Je me hâte aussi de vous retrouver au domaine d'Essart, toi, ta magnifique Cathy et toutes ces belles personnes qui rayonnent autour pour le prochain Festi'Piano et peut être un jour une caravane amoureuse.
En attendant, je ferais à ma façon ma caravane ;)
Voici quelques photos et vidéos du stage : https://wetransfer.com/downloads/2247239e43d32359aee5e89f0da01bf520171230172754/380986e23e3908c93c1b86ea548a41ee20171230172754/c21c78
Je voulais te témoigner ma profonde gratitude par ces mots ce que mes yeux et mon coeur t’ont déjà dits. Tu peux les publier librement à ta guise.
Grâce à ces deux jours à la fois si longs si courts, je me suis sentie enfin délivrer de cette chape que représentait l’apprentissage fastidieux du piano, lourd héritage familial de ma grand mère. Par contre chez mes parents le bain familial c’était le sport; aucune difficulté à avoir une nouvelle raquette ou de nouveaux skis. Par contre la musique était quasi absente.
Pourtant, " Jouer" de la musique et "non pas faire " était un vrai désir d’adolescente en quête d' unicité. J’ai donc pris des cours de guitare pendant 6 ans et refouler tout cela pendant 25 ans.
En effet, récemment lors d’une soirée raclette, j’ai retouché à une guitare au coin du feu. Impossible de " faire quelquechose" ! Je ne me souvenais que d’une seule note le do.. Du coup en tant que chiropracteur, "accordeuse des dos », j’ai fait le pitre j’ai joué avec le Do. Mon père présent, ce soir là, ne se rappelait pas que j’ avais "fait" de la musique »!, et ma mère quant à elle, se souvenait de la guitare qu’elle avait cru m’acheté!.
En fait, en guise de guitare, j’avais une vieille « guimbarde" contreplaquée dont les points de colle débordaient, prêtée par l’école de musique, que je trimballais avec sa housse verte, criante en velours, comme une vielle casserole inusitée. Alors comme tu le dis si bien, maintenant je peux cuisiner avec!
Je me souviens aussi d’attendre au froid dans le noir la voiture de mes parents qui débouchait systématiquement en retard pour venir me chercher après le cours. Me signifiant inconsciemment leur désinterêt, voire désapprobation. Résultat, je me suis cachée, j’ai fais "semblant de jouer", dans les cours, et les concerts. Une imposture.
D’une certaine manière ce stage, m’a permis de me remettre en scène dans une juste posture, alignée dans mon axe aussi bien sur le tabouret qu’à l’intérieur ( devenu inter-rieur ) sans tricher avec moi même ni avec l’autre ». Alors que je suis plutôt dans une expression libre de mon être , la musique et le chant, en publique et sur scène, semblaient comme une forteresse imprenable. Impossible à oser me livrer.
Au fil des heures, mes peurs se sont effondrées comme des pans d’iceberg . Tu m’ a permis de me rapprocher timidement de ce « monstre » de froideur et de jugement , que représentait l’Instrument. Changer ma perception, réduire la distance et augmenter la confiance pour " jouer entre amis", a été primordial dans ma transformation : ce n’était plus distance enkystée, comme en mon souvenir mais présence inconnue à apprivoiser. Je pouvais m’engager, me lancer à l’improvisation comme un trapéziste entre deux barres. Quelle surprise aussi de découvrir ces axes, cette quinte! J’ai pu mettre de la joie là où il y avait souffrance. J’ai pu déjouer certaines de mes stratégies d’auto-sabotage comme évitement à être.
Quelle libération! Un saut dans le vide, dans le silence.
Je suis heureuse de cette réconciliation amoureuse.
J’ai aimé pouvoir me sentir porter par ta présence bienveillante lorsque je me sentais démunie, remuée, devant le piano ; plus découverte encore que si j’avais été nue!
J’ai aimé prendre le risque de la "fausse note", et si surprise de l’éprouver avec joyeuseté.
J’ai aimé pouvoir véritablement ouvrir le canal de "ma" musique que je souhaite offrir au monde.
Merci de savoir créer cet espace amoureux, la véritable rencontre peut avoir lieu.
Merci de nous révéler la puissance de la délicatesse qui est juste là devant nos yeux, à portée de mains et d'écoute.
Plonger dans les méandres de moi-même, un sacré bordel de mélange entre belle envie et grosse frousse.
Merci pour ta Tendresse et ton Amour, je t'envoie les miens en retour.
Bonjour Marc,
Après le stage ce weekend à Bruxelles (avec Tetra), je voulais te remercier pour ce que tu incarnes et ce que tu transmets.
Il y a des choses que l'on a au fond de nous, des choses que l'on a vécues, que l'on a sues, et pourquoi?, un jour elles nous échappent, on les enfouit, on les délaisse, on les oublie. Et puis on t'écoute. Et puis on met les mains sur un clavier pour la première fois. Et ces petites choses reviennent doucement. On s'en rappelle. On se souvient qu'elles avaient été là il n'y a pas si longtemps. Qu'il n'y a aucune de raison de ne pas les vivre, de ne pas les incarner.
Oui la vie est belle quand on se laisse prendre par le flot, qu'on lâche le bord et qu'on accepte de se faire entrainer.
Souvent j'ai peur. Cette fois j'ai une vraie raison d'avoir peur, une vraie. Et je me rends compte que souvent les choses sont dérisoires. Que tout n'est que vanité et poursuite du vent. Je passe en une minute par tous les états. Plongée dans un sacré bordel intérieur entre peur et EN-VIE. Depuis dimanche j'ai l'impression que j'arrive à revenir dans mon axe.
C'était simple, c'était beau, c'était bienveillant.
Merci!
Je réalise aussi maintenant ce qu'est la caravane amoureuse. Je sais que j'arrive trop tard pour l'Himalaya. Mais qui sait, un désistement, qqn qui aurait encore plus peur que moi ;) on ne sait jamais, parfois on arrive en retard mais c'est quand même le bon moment. Je joins le petit questionnaire.
Je t'embrasse chaleureusement.
Merci!
Bonjour,
Un grand merci à vous deux !
Je change de clavier pour vous envoyer ce petit message.
Je viens de passer un moment hors du temps au piano, mes mains déconnectées du mental semblaient connaître le chemin. Bluffant...
Ce n'est que le début, mais c'est grâce à vous. Il a suffi que Marc me propulse au piano en un week-end (ça semble tellement surréaliste !) et que Robert vienne accorder le piano qui dormait à quelques mètres du bureau où je travaille.
Je continue de m'étonner ; tout ceci est porteur d'un espoir qui dépasse ma petite personne. C'est tellement plus que du piano. C'est magique.
Je vous embrasse et vous souhaite une belle journée
Sidonie
La vie n'a pas de sens. Ni sens interdit, ni sens obligatoire. Elle n'a pas de sens parce qu'elle va dans tous les sens et déborde de sens. Elle fait mal aussi longtemps qu'on veut lui imposer un sens. Si elle n'a pas de sens, c'est qu'elle est le sens.
Christiane SingerBonjour,
Au petit matin est montée en moi l'autolouange (technique apprise auprès de Marie Milis, très belle découverte toute en simplicité qui connecte à sa source) et je voulais la partager avec vous :
Je suis note unique au cœur de la symphonie de l'univers,
et j'ose ma dissonance en pleine confiance.
Je l'accueille tout en délicatesse,
telle un oisillon blessé.
Me voilà catapultée hors de la frénésie.
Je me découvre unifiée, pacifiée.
Je suis de retour à mon axe.
Dissonance, je ne te savais pas aussi précieuse.
Je ne me savais pas aussi précieuse.
Le plomb de mon cœur n'y a pas résisté
Vertige
Silence
Je me chéris.
C'était quelques heures avant de lire le chapitre 2 de l'Eloge de la fausse note qui s'intitule "Qaund vous êtes au bord du silence, sautez !". Magnifique résonance qui me rappelle une phrase d'autolouange de Véronique, une amie : Je suis gratitude pour mon chemin de vie.
Sidonie
La vie n'a pas de sens. Ni sens interdit, ni sens obligatoire. Elle n'a pas de sens parce qu'elle va dans tous les sens et déborde de sens. Elle fait mal aussi longtemps qu'on veut lui imposer un sens. Si elle n'a pas de sens, c'est qu'elle est le sens.
Christiane SingerAprès le stage avec Marc Vella "Rendre belles les fausses notes de la vie", je me met chaque jour à ma flûte et je compose librement comme jamais auparavent, je suis transportée par le souffle qui me traverse, je voyage et il me faut un peu de temps pour revenir. Merci. Ton livre je le déguste, il y a tant de vérité.
Bonsoir,
Ce fut une rencontre et un beau partage embelli par son message porteur d'amour et de vérité.
Je t'embrasse,
Bon dimanche .
Ginette et DidierSur un registre plus personnel, je voudrais t'exprimer toute ma gratitude pour le stage :
j'ai l'autre fois passé la porte de la chambre d'hôpital d'un jeune ado atteint d'un cancer, d'une trisomie 21 et de troubles autistiques... J'ai osé tenter une séance de sophrologie avec ce jeune homme alors que les 2 dernières indications n'allait pas dans le sens d'une approche facile.... Je me suis connectée à l'énergie d'Amour, prête à accueillir la fausse note si besoin et non à la fuir et ce fût magique, la maman n'en revenait pas ! Et moi non plus!
Merci de tout mon coeur pour cet élan nouveau à oser plutôt que craindre !
Je t' embrasse affectueusement.
Je reviens de ce deuxième stage toujours plus changée, toujours plus vivante et
encore plus convaincue que je ne peux garder ceci pour moi.
Cette magnifique énergie, ce rappel de conscience que tu m’as influé ce weekend,
sur le Oser , l’Etre, la Gratitude, la Simplicité de s’émerveiller des magnifiques harmonies que la vie nous offre et d’accueillir ses fausses
notes qui inévitablement rencontrent notre chemin …à nous de les transformer !!!!
J’ai retrouvé mon piano dimanche soir, avec cette frénésie de me laisser surprendre par mon intériorité sur les touches ,
de ne faire qu’un avec mon clavier, …...de le malaxer , de lui donner tout mon amour que j’ai pour lui , de le récompenser de tout ce qu’il me donne………….
Hier j’ai voulu lâcher la main gauche du cadre , d’arrêter de "faire la pompe "……..difficile ….
J’ai essayé un quatre mains pour pouvoir vivre cette communion que j’ai ressenti au stage mais ...
le jugement , le mental , viennent me narguer, essayent de nouveau de m’empêcher de vivre mon rêve : transmettre avec le piano alors cette fois je ne lâcherai pas …. ou si plutôt …..je vais toujours plus apprendre à lâcher , car ces fausse notes je vais les apprivoiser , et les aimer …..
J’ai offert hier à une amie .. » la magie de la quinte "elle est repartie avec l’émerveillement de pouvoir accéder à son piano….à son âme "
Je vais essayer d’ajouter une petite pierre à ton édifice ….en délicatesse ..
Voila ces petits mots pour te remercier, de la merveilleuse personne que tu es :
Je te remercierai de bien vouloir m’envoyer les coordonnées de Laurent Duval (Le piano Intuitif , Rouen ) comme tu me l’as proposé .
Je t’embrasse tendrement
Sophie
5,0 sur 5 étoilesUne Merveille!!
ParJiGéMle 17 mars 2016
Après le magnifique livre "Éloge de la fausse note", je me suis à nouveau régalée de la finesse de la poésie et de la magie de l'amour transmis dans ce livre. C'est un véritable hymne à la Joie, à l'Être... à la Vie! Merci Marc Vella!
5,0 sur 5 étoilesUne clé pour grandir
ParDavid Marie-T 11 février 2016
Ce livre est une véritable bouffée d'oxygène, un hymne à la vie, à la générosité, à lire en ces temps moroses...
Bonsoir Marc,
Plus d'une semaine s'est déjà ecoulée depuis ce fabuleux stage qui nous a tous réunis chez Jacqueline et Gérard, mais l'empreinte profonde qu'il a laissé au fond de mon coeur n'est pas près de disparaître.
Quelle belle leçon de vie, par le biais de la musique. Avec toi nous avons découvert ce que la bienveillance pouvait accomplir. Elle met en confiance, ouvre le coeur et l'esprit, chasse les peurs et les angoisses, délie les doigts. Alors que jusqu'ici je n'avais jamais joué que devant des personnes de ma famille, et souvent en me faisant prier, j'ai été bouleversée par le fait de pouvoir jouer ma musique devant tant de personnes, sans avoir peur et sans trembler. Il faut dire que toutes ces personnes écoutaient avec bienveillance et intérêt ce que j'avais à exprimer, tout comme je l'ai fait pour chacun d'entre eux. Tant il est vrai qu'il est passionnant d'écouter ce que les autres ont à dire, parce que cela n'a pas encore été dit ni écrit.
Je repense tous les jours à ce que tu nous a dit,de nous convaincre que nous sommes beaux et merveilleux et que si ce que nous avons à donner est bien reçu, c'est formidable, et si cela ne l'est pas, c'est formidable aussi. c'est sans doute, pour moi, la partie la plus difficile de ton enseignement, mais je m'y emploie tous les jours , dans cette période un peu difficile que je traverse.
Merci d'avoir été pour moi pendant ce week-end, ce "bridge over troubled water" dont j'avais tant besoin, ete que tu as su si bien deviner par ta capacité à reconnaître l'autre et à lui donner toute ton attention dans l'instant.
D'aucuns te considère comme un magicien. Pour moi tu es le poète philosophe qui nous rend attentif à toute la beauté du monde et ses possibiités par le biais de la musique.
Je t'embrasse avec toute la tendresse e tle bonheur que cette rencontre m'a insufflés.
On ne se fait pas tout seul
On ne se fait pas par la volonté
D’un résultat, d’une performance
D’une ambition…
On ne se fait pas tout seul
Par la pression, les enjeux,
La dureté, le jugement,
L’œil critique et acerbe
On se fait à l’autre
Les autres nous font
Les autres que l’on aime
Qui nous aime
Merci Jacqueline
Hugues-Thierry
Marc
Patrice
Elaine
Céline
Blandine
Gabrielle
Yamouna
Simon
Michelle
Pierre-Côme
Adeline
Perrine
Jean-Luc
Cathy
Yanäé
Asam
Avec vous j’ai lâché en confiance.
Je me suis laissé emmener.
Marc…
Tu es un magicien.
Deux jours à tes côtés…
J’en suis revenue grandi du bout de mes doigts
Jusqu’au fond de mon cœur.
Tu as fait de moi une modeste messagère.
Quoi qu’il arrive Aime.
Je reviendrais
Je reviendrais chevaucher les nuages
Embrasser les abimes.
Juste un petit clin d'oeil accompagné de quelques mots à l'occasion de ton anniversaire (date découverte hier par "hasard") et en espérant que tu aies passé une magnifique journée...
Heureux anni Marc, que tes voeux les plus chers se réalisent!
Merci du fond du coeur de toutes tes précieuses notes semées en moi chez Chantal et qui commencent à éclore, quel bonheur!
J'ai pris du temps à accepter ce temps nécessaire pour accueillir profondément mes fausses notes afin de réussir à les transformer et à grandir…Enfin je me réconcilie avec moi-même et je recommence à me permettre en douceur toute la vie. J'ose à nouveau reprendre le cours de ma vie.
Merci infiniment de ta générosité, de ton authenticité et de ton humanité qui me touchent à chaque stage.Ta bienveillance autorise tous les possibles.Après les ténèbres, la lumière est vitale…
Quel merveilleux cadeau tu nous offres…ainsi que la possibilité de se l'offrir à soi-même puis de l'offrir aux autres!Se relier à soi-même pour mieux se relier aux autres. La vie est un miracle.C'est magique de vibrer à nouveau.MERCI ;-)
Je te laisse pour savourer la suite de ma lecture de la clef d'être…
Beau mois de septembre pour toi et tes proches!
Au plaisir de te revoir, amicalement. Sandra
Son deuxième prénom est Le Pianiste Nomade. Surdoué du piano, gagnant très jeune plusieurs prix prestigieux, il a tourné le dos dès ses vingt ans à une carrière toute tracée de virtuose. Son piano à queue sur une simple remorque, sa voiture pour toute fortune, il prend les chemins du monde. Il s’arrête dans les villages au gré des envies, des occasions, des rencontres, et il joue, et il fait jouer les habitants. Il n’est pas question de Beethoven, Mozart ou Chopin, mais bien de vivre joie, créativités, partages lorsque chacun se laisse exprimer par le piano.
Avec cette simple approche, respectueuse et gourmande de vie, Marc a joué avec des Talibans en Afghanistan, ou dans les favelas les plus violentes, créant des échanges inoubliables d’humanités et de paix.
Nomade dehors, nomade dedans… Après quelques tours du monde, Marc Vella a décliné les fruits de ses cheminements en autant de projets autour du piano, d’où les stages. Seulement, il s’agit de Marc Vella ! Alors ne vous attendez pas à une Master Classe, avec son lot d’apprentis transis et le Maître-qui-sait.
Vous découvrirez que la plupart des participants n’ont jamais touché un clavier ou même fait de la musique. Et pourtant, en 48 heures, chacun a été capable de jouer en totale improvisation sa musique personnelle, intérieure, avec une aisance et une qualité de pianiste confirmé. La baguette magique s’appelle l’Eloge de la fausse note.
En musique, une ‘’fausse note’’ est un instant de transition qui appelle l’harmonie. Lorsqu’on découvre comment créer cette harmonie, les fausses notes ne font plus peur, et deviennent des occasions de s’exprimer et de s’amuser. Attention, cette philosophie est contagieuse, et débordera peut-être du clavier à votre quotidien…
Marc Vella s’exprime de bien des manières : disques, livres, stages, conférences, célébration du piano avec FestiPiano. L’UNESCO soutient ses Caravanes Amoureuses dans le cadre de la promotion de la paix.
Vous trouverez tout sur ses sites :
https://www.pianistenomade.com/
Son livre sur l’Eloge de la fausse note,
Au plaisir des rencontres
Berthile
Adresse : 1450 ste.-croix
Pays : vd / suisse
Témoignage suite au stage « Vivre en joie la musique de la vie »
du 19 au 23 juillet 2017
« Comment raconter en quelques phrases ce stage de 5 jours que j’ai vécu au Domaine d’Essart ? Chose pas évidente pour moi tellement que j’ai vécu de beaux, bons et agréables moments. Aussi bien musicaux qu’humains.
La première chose que je voudrais dire est que c’est un stage accessible à tous et à toutes (amateurs, professionnels, pianistes ou pas). Pour de vrai !
Trois choses m’ont fait m’inscrire à ce stage :
- la rencontre avec Marc Vella et Cathy Masseus Vella
- l’intitulé et le thème de ce stage (la fausse note et le silence)
- la rencontre avec le piano, avec l’autre, avec moi même
J’ai été satisfait sur tout point … et même plus. Le temps de cinq jours, j’étais ailleurs, sur un nuage et pourtant les pieds bien ancrés sur terre. A ce sujet, j’invite tout prochain stagiaire à loger sur place car le soir, en fin de soirée, « la musique de la vie » continue.
Je crois que le mieux est de ne pas trop en dire afin de laisser la surprise de découvrir ce lieu, ce piano et ces Artistes que sont Marc et Cathy. »
à Gradignan, le 04/08/17
Samuel Taussat
Musicien intervenant
Cher Marc,
Je tenais à te remercier pour ta prestation à la Bouzigue. C'était très bien, j'adore la guerilla des bisous!
Et je ne crois pas trop m'avancer en te remerçiant de la part de tous les adhérants de la Bouzigue. Celà nous a fait beaucoup de bien, et si parfois il y a des tensions parmis nous, cette journée nous a permis de nous réconcilier et d'avoir encore plein de choses à partager ensemble.
Je t'embrasse, toi, le troubadour des temps modernes et te souhaite un bon voyage à travers ce peuple qu'on appelle les humains.
bises,
Valérie la bergère qui entre en guerilla des bisous
L’intime silence de ma clé d'être vibre à la vie.
Un souffle inattendu soulève le voile de mes désirs,
bien enfuis dans les méandres de mon éducation.
Je me débats!
Bousculée, Joyeuse, Amoureuse, Interrogative, Emue,
Une Larme,
se peint dans le paysage de mon enfance.
Du conte à la réalité
la passerelle de l’authenticité humaine
enivre mon coeur de joie.
Mes doigts effleurent les touches noires et blanches d’un piano
et la nuit me délivre l'ivresse d’une émotion enfouie.
Après avoir lu,
"La Clé d’Etre" de Marc Vella
Ma réponse...
Chère G...
Bonsoir Marc, bel instant de fusion avec mon piano ce matin avant de commencer les cours .
Tu sais , je prends beaucoup de plaisir à partager de plus en plus souvent des 4 mains improvisés avec mes élèves ; ils adorent ça et sont surpris de la beauté des sons et des échanges et moi je savoure ; Mes cours ont pris une autre dimension , je m' offre une liberté que je n' aurai jamais oser avant . MERCI Marc , de tout mon cœur MERCI !
Je me sais capable maintenant de prendre les décisions pour moi , je me "nettoie" petit à petit de cette culpabilité , de cette peur du jugement pour avancer dans ma vie .
Hâte de partager à nouveau un beau moment d' échange avec toi .
Mille merci à toi . Je t'embrasse .
Tendrement , Nathalie .Marc,
Cet après-midi, j’ai mis ces trois morceaux de ton CD pour la première partie d’un de mes cours.
Apophtegme 3 L’envol des possibles Au bout de l’horizon
C’est une classe d’initiation à la danse avec des enfants de 4 à 6 ans (7 garçons et 3 filles).
Je leur ai demandé de se coucher au sol, fermer les yeux et commencer à bouger quand leur corps était en accord, en cherchant un maximum de mouvement à l’horizontal. Ils sont restés longtemps allongés, avec des gestes lents, normalement quand je fais ce genre d’exercice, ils se retrouvent assez vite debout.
Il y a eu de très belles choses. Ils se roulaient au sol, se passaient par dessus les corps en roulant, d’autres bougeaient en solitaire toujours couchés, tandis que certains traversaient déjà debout toute la salle avec « l’envol des possibles » il y en a même un qui est resté couché jusqu’à « Au bout de l’horizon » et le danse des autres enfants se formait autour de lui. Quel privilège d’assister à un tel spectacle.
La question de la musique m’interpelle ?
Quelle est l’interaction entre le mouvement et la musique ?
Avec le « Apophtegme 3 » ils étaient tellement dans leur corps très calmes et très présents, et quand la musique a pris de l’ampleur, leurs gestes se sont dessinés dans cette vastitude.
Mais ça ne se passe pas toujours ainsi ! Parfois ils n’entendent pas du tout la musique ! Alors aujourd’hui pourquoi étaient-ils si réceptifs ?
Et ce que j’ai aussi envie de te raconter c’est la fin du cours. Comme ils étaient pas mal agités, je les ai fait tous asseoir pour écouter le silence. Instantanément, l’un d’eux crée une boule imaginaire de ses petites mains. Je propose à tous les enfants de faire la même chose, et d’écouter leur boule de silence.
Juste sublime !
A la fin de ce moment je leur dis: « vous avez entendu ? Dans votre silence, il y a toutes les notes. »
Et l’un d’eux me regarde avec ses grands yeux et me dit: « mais oui, nous on sait ça ! »
C’est tellement beau que je ne pouvais pas le garder que pour moi, surtout qu'en quelques sortes tu as fais un peu partie du cours J
Bon voilà, c’est écrit un peu en vrac.. c’est des notes que je garde pour développer mon travail.
Je t'embrasse
Marc,
Je m'adresse à toi dès mon retour, avant même que ma pudeur ne m'empêche de livrer toutes les pensées qui s'échappent de mes tripes, mon esprit, mon cœur...
Il m'a fallu 400 bornes avant que je ne m'autorise à penser aux mots que j aurai souhaité t'adresser à mon retour.
J'ai d'abord surfé sur le souvenir du langage des oiseaux, puis de tes allégories, notamment celle de cette île qui fleurit sous notre pied, lorsque l'on s'autorise à oser le vertige du vide, de l'inconnu.
J'ai glissé sur cette idée pendant quelques instants de cette terre providentielle qui apparaît sous nos pieds... Amoureux des sciences, m'est revenue cette théorie du rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. L'idée des plaques tectoniques qui se déchirent, se percutent. Qui d'un côté s'abîment dans les profondeurs du manteau terrestre, pour ne que mieux ressurgirent à son opposé d'une terre nouvelle, fertile, virginale... La quintessence du monde... une quinte de continents , une quinte d'océans qui se déplacent comme les doigts sur le clavier du monde... Alors cette île fleurie m'est apparue comme le mécanisme des points chauds, où dans l'océan naissent des volcans tels les pas d'un géant...
C'est à ce moment du cheminement de ma pensée que je me suis effondré, aussi soudainement que la caldeira de ces volcans.
Un craquement, une déchirure. Violente. Brutale. Où toutes les souffrances qui me composent, comprimées, compressées jusqu'alors se sont mises à jaillir.
Des explosions d' abord éparses suivi d'un flot ininterrompu, dévalant les pentes escarpées de mon être sans que rien ne puisse le retenir. Une peine immense... Des sanglots, des larmes, ininterrompus eux aussi.
Et puis … une de ces souffrances est parvenue aux confins de mon corps. Et lorsque j'ai pu la toucher du bout du doigt, est né un sourire, un rire... Des rires fous... D' allégresse. D'une joie incommensurable. Des larmes de joie... Aussi intenses et puissantes qu'à deux autres moments de ma vie, la naissance de mes enfants. Et j'ai pleuré de joie à chaque nouvelle éruption, à chaque blessure que je pouvais éluder avec une facilité déconcertante. La clarté de leurs issues, de leurs solutions semblaient tellement lumineuses !
J'ai ri, si tu savais... de pleurs salvateurs. D'une puissance balayant tant de contritions, de doutes... Laissant ma sensibilité, la richesse de ma bienveillance, la force de mon amour de l'Autre se réapproprier la moindre parcelle de mon cœur, de mon âme...
Tout comme le révélateur en photographie, tu nous offres ce passage de l'ombre à la lumière, du papier blanc fantomatique qui révèle petit à petit la richesse de son contenu, l'esquisse d'une silhouette, la fugacité d'un instant, la complexité de notre paysage...
Tu nous permets d'affronter la peur de se saisir de l'aiguille qui perce l’abcès de nos âmes, nous laissant abasourdis, finalement, du nectar qui s'en écoule ! Laissant se répandre notre propre bonté qui bouillonnait, contenue, écrasée de nos doutes et souffrances..
Alors oui, je veux arpenter ce chemin de l'alignement. Tout comme la foudre. .. M'ériger à nouveau et me laisser traverser, transpercer par cette semence du ciel, chargée de l'expérience de nos aïeux. Et la connecter avec la puissance du feu du cœur de la terre, des origines.
Se réapproprier la notion de Vie.
Toute la force de ce stage est finalement de te désarmer, où la seule souffrance que tu aurais à risquer sera l'acceptation de soi. D'oser la renaissance... Joli nom d'oiseau tiens ! Oui,de l'art naît les sens, au nombre de 5 soit dit en passant. Mais de l'art naît l'essence aussi... L'essence de la vie... Le toucher, l'odeur des saveurs, entendre ce qui s'offre à notre vue... Comprendre le monde en somme.... et y discerner la mélodie de la vie. Et l'embrasser, la goûter de toute la délicatesse et la bienveillance qui nous anime.
Oui, c'est une évidence, tu es vecteur, pionnier, mécène. D'amour, de joie. D'humanité. D'humilité.
Rassurer , réhabiliter notre mésestime afin de laisser jaillir cette évidence que l'on rejette : nous sommes doués, doués d'amour, profond, inconditionnel. Alors, quand notre main vient à épouser les touches d'un piano, nos doigts ne sont que prolongement de cet amour, et chaque note juste fausse et dissonante se transcende en don, caressant avec douceur et délicatesse le monde qui nous entoure.
Voilà, après ces quelques heures de route, cette nuit s'achève sur ces écrits. Inintelligibles peut-être, mais qu'importe ! L'aurore est là, la vie reprend ses droits... quelques notes à partager avec mon piano avant de ne sombrer dans un sommeil emplis de rêves.
Alors Marc, ta sagesse t'empêche d'accepter des remerciements, car tu fais don de toi, de ta belle âme, de ton expérience. Mais, quelle grandeur, quelle magnifique personne tu es ! Quel honneur de pouvoir accéder à ta rencontre !
Rencontre que je n'ai su, pu accepter en 4 mains... Pardonne-moi.. Une histoire de père je crois... Tu l'as compris. Permets-moi au moins d'accepter toute ma gratitude d'avoir été notre Père, le temps de ce week-end, de nous avoir avoir offert le réconfort de tes bras, de nous avoir bercé de toute ta douceur, pour nous réapproprier nos vies de toute ta tendresse.
Prends soin de toi Marc, nous t'aimons.
Sébastien
Stage avec Mac Vella
Récit de Voyage
Un funambule dans les airs dépose délicatement un pied devant l’autre,
Son corps est aligné, le fil de sa vie qui se trace est vibration.
Se laisser toucher par les émotions sans en être submergées
Un PIANO
Ce soir en rentrant chez moi, je ressens de la tristesse et de la solitude. Etranges sensations, je sais que demain elles seront parties. Mais ce soir, je vais profiter de leurs compagnies pour me bercer dans les émotions qui me traversent et me transportent dans d’autres univers.
Comme cette musique, celle de Marc Vella, qui me fait voyager à travers mon monde intérieur, sans limite, elle traverse les frontières, même celles que je n’ai pas envie de franchir. Les sens en éveil, face à une telle pureté qui me bouleverse l’âme.
S’Abandonner
Tout donner
Je ne peux pas.
La peur me transperce.
Assise sur ma chaise je dis mon nom, je dis qui je suis, ou peut-être qui je ne suis pas. J’écoute les autres… Où suis-je ? Je ne connais pas ce lieu et je me rends compte que ça fait déjà quelque temps que je me contente du connu. Mais ce lieu est magnifique. Mais qui est cet homme qui promet que l’on sera autrement à la sortie de son stage. Pour qui se prend-t-il ? Et comment peut-il prédire mon état sans me connaître ? Et là, je pense à haute voix : « si ce soir je ne me sens pas bien, demain je ne reviens pas ».
Il parle, je l’écoute. Une première personne se pose au piano. Il joue d’une seule main et déjà l’émotion s’empare de l’espace et de ses yeux. Beau moment. ON entre dans le stage. Je me sens curieuse et fascinée de tout ça. Plusieurs personnes passent et je me demande si nous allons tous jouer ce soir. Non, heureusement, parce que je ne m’en sentais pas la force.
Je rentre dans ma petite chambre que Chantal m’a trouvé chez l’habitant, c’est doux est réconfortant d’arriver chez des inconnus qui vous ouvrent leur porte. Je trouve cette petite chambre très jolie. Je m’y enveloppe, c’est agréable et je me sens heureuse d’être là. Je me couche, bien fatiguée, et me réjouis de retourner voir le musicien. Où va-t-il nous emmener ?
Les cheveux du musicien sont bouclés. Ils les attachent. Je le trouve beau.
Avide d’en savoir un peu plus, je m’assois et j’accueil. A quel moment mes mains ont frôlé l’instrument, je n’en sais rien, je sais que je me suis levée, et je me suis assise face au piano nomade. Toucher un tel objet, quel privilège. Toucher un clavier empreint d’humanité. Ca ne m’arrive pas tous les jours. Et c’est les doigts tremblants aux plus proche de mes faiblesses que j’effleure les touches blanches. Je ferme les yeux. Je pose mes doigts dans le vide, je cherche les appuis de la vie. Le son d’une note qui s’accorde et se désaccorde à mes faiblesses, à mes forces, à mes peurs. Une voix me ramène « Reviens sur ton axe ». Mais où est mon axe ?
Je reviens à ma place.
Une phrase me fait mal. Plus les tremblements sont grands, plus les blessures sont profondes. Et je me souviens de ma plus grande blessure. NON TU NE DANSERAS PAS !
Non tu ne partiras pas ! Ce n’est pas pour toi ! Tu n’es pas assez ! Et nous on a que toi ! On est heureux que quand tu es là.
Maintenant tu choisis un métier et une vie convenable.
Toutes ses années de convenables m’ont mené à la maladie.
J’éprouve de la fatigue à ce moment là, je retiens les débordements du cœur, et je navigue à travers les mots et les notes, en saisissant celles ou ceux qui m’étaient au plus proches. Je n’ai pas envie que ça s’arrête.
Le soleil brille, l’après-midi nous appartient. Je n’ai pas joué avec Georges. Dommage !
Mais j’ai écouté, les yeux fermés, couchée dans l’herbe, d’autres doigts m’offraient des mélodies agréables. Mon corps accordé à l’herbe, le ciel à porté de main, je sens mon corps qui tente de s’accorder aux touches noires et blanches du piano nomade.
Découvertes et rencontres d’un soir.
D’autres personnes arrivent. Je les observe. J’ai toujours un peu peur au départ, un peu la sensation d’être un animal sauvage effrayé qui a besoin de flairer l’ambiance à distance, avant de s’en approcher.
Je peux m’asseoir.
Une guitare, un violon, un piano, un violoncelle, une voix, de la poésie.
Et des êtres humains.
En fermant les yeux, je me replonge dans l’ambiance de cette soirée improvisée. Quelle merveille de voir tous ces mondes simplement se rencontrer.
Délicate beauté…
Alors pourquoi la rencontre à soi et à l’autre est-elle si difficile ?
Mille fois j’aurai voulu danser, mais je me le suis interdit. A un certain moment quelqu’un me touche la cuisse et me dit : « Va danser dehors » « je lui réponds : « il pleut, je ne peux pas, mais en réalité je n’osais pas. »
Jusqu’à ce que mes deux bras posés au bord de la chaise me poussent dans ma verticalité, « excusez-moi, il faut que je sorte ». Les doigts de Marc exploraient le piano nomade et moi enfin dans l’espace vide, les gouttes sur mon visage le corps emprunt d’une certaine nudité, je me fonds dans cette musique sans plus aucune retenue. Je me souviens juste de l’air frais, des perles humides et de l’unité entre le ciel et la terre.
Mes bras se déposent, ma tête se lève, mon regard croise d’autres regards.
L’instant d’un souffle!
Et le dernier jour.
Intensité
Je ne sais pas pourquoi j’ai commencé à écrire. Peut-être que toutes ses vies transmutées en notes de musique m’inspiraient. Ma musique à moi était bien différente du jour précédent. Je ne sais pas encore très bien ce qui c’est passé ? Jamais je ne me suis sentie si bien face à un piano. Quelle liberté de jouer sa propre musique et d’en sortir une certaine harmonie. C’était réellement jouissif de parcourir le piano de mes mains, de mon corps. Quel cadeau.
La dernière partie du stage était sublime. Je me suis sentie chanceuse de vivre la rencontre des 4 mains sur un piano, j’avais déjà joué du Grieg à 4 mains dans une audition, mais là on était dans tout autre chose, bien plus kiffant que le Grieg !
On a tous joué avec Marc.
Un moment de partage et de complicité, j’ai adoré.
On sent la fin du stage, et cette fois je n’ai pas envie de partir. Drôle d’histoire la mienne…
Je me sens bien dans ce lieu, je me sens bien dans ce groupe, je me sens bien avec le musicien.
Et lundi
Je suis chez moi ce soir, et tous ses mots, toutes ces notes de musique me tournent dans la tête, dans le cœur. Je ne sais pas ce que je vais en faire. Introduire par petites croches un peu de philosophie de Marc Vella dans ma vie. Peut-être, je l’espère…
Cet homme m’a touché, d’autres personnes du groupe aussi, ma porte était entrouverte. Et je me suis sentie un peu plus humaine, un peu plus fragile. « Même si mon petit soldat intérieur, temps en temps me tapait à l’épaule en me chuchotant à l’oreille, retiens-toi un peu tout de même. » D’ailleurs je me demande à quel moment de ma vie, il s’est faufilé dans mon cœur « celui-là » !!!!!
Cette incapacité à aimer dans l’abandon me fait violence, la peur d’être me tenaille le ventre, je ne me laisse plus approcher, je ne me laisse plus toucher. Pourtant, de juste sentir le contact, la chaleur de ce corps sensible m’a rappelé que j’étais un être vibrant à la rencontre.
Dans cette grâce, j’étreins l’éternité
Giusi
Bonjour Marc,
En ce moment je chemine vers plus de joie notamment en regardant des vidéos de spiritualité, en lisant tes écrits et petit à petit mon cœur s’ouvre à l’amourMon cher Marc, merci de ton témoignage.
En septembre le pianiste nomade sera au CDI de Grand Air, c'est sûr.
En attendant, j'ai des retours par brigitte, la prof d'art P, les élèves se "régalent" de la lecture "La clé d'être". Nous t'enverrons les écrits des élèves suite à ta venue au lycée, peut-être les garderas-tu précieusement comme ceux que tu écrivais au lycée...Tu leur as livré un message d'amour, de paix, d'espoir... pour certains UN grand réconfort, UNE CLé d'être...
Merci
A bientôt je t'embrasse
A bientôt bonne route et merci. Tendrement véronique
Bonjour Marc,
Je n’avais pas encore pris le temps de te faire un petit retour sur cette super journée de jeudi dernier.
Super journée pour ce groupe de jeune que tu as touché à plusieurs niveaux. Je te livre en vrac les réflexions que j’ai pu recueillir le lendemain :
Dylan (le grand à casquette) Et bien il nous comprend lui, il a traversé les même galères que nous et heureusement qu’il a eu son piano ça lui a sauvé la vie.Jamysse. J’ai adoré, ça m’a beaucoup touchée, sur le piano c’était magique
Laurie ( la boule d’énergie avec la chemise à carreau) il est aussi fou que nous J quand il jouait il était habité comme en transe
Steve n’a rien dit mais j’ai pu lire sur son sourire, quand les autres parlaient de la journée, qu’il était encore dans ce moment que tu as pu lui offrir.
Omar, vers qui on est allé boire le thé et qui est arrivé dans le concert au moment où tu parlais des religions en générale, m’a dit : quand je suis rentré dans la salle je me suis dit « c’est quoi cette histoire, c’est un gourou, qu’est-ce qu’il raconte … » et l’instant d’après « c’était super son message d’amour, les jeunes du quartier auraient bien besoin d’entendre ça plus souvent »
Voilà un échantillon des retours que j’ai pu avoir après ton passage.
Personnellement je suis resté en retrait pour que ces jeunes puissent profiter au maximum de cette rencontre et je te remercie d’avoir pu leur transmettre ces messages qui viennent parfaitement compléter le travail que je peux faire avec eux, sur eux. Merci pour cette contribution qui n’a pas de prix.
J’espérais avoir le privilège de t’emmener manger après cette journée pour avoir un moment privilégié en ta compagnie mais constatant ton niveau de fatigue, ça n’aurait pas été très sympa pour toi.
J’espère que l’on aura l’occasion de se recroiser.
Merci encore pour tout ça
Au plaisir
StéphaneCher Marc,
tu te doutes bien que j'aurais mille choses à te dire,de ces convictions que l'on a ( j'ai eu par le passé )envie de dire à une personne telle que toi. Cette personne que l'on admire pour ce qu'elle est, ce qu'elle ose montrer à ses semblables ( qu'on appelle ainsi et qui sont pourtant tous différents, tous porteurs d'une richesse inestimable).
Nous avons besoin de modèles et de tuteurs parce que nous ne savons pas nous écouter nous-même, nous accueillir , nous faire confiance ...
C'est promis je vais prendre soin de moi, avec délicatesse :=)) et accueillir cette victime qui me collait à la peau.
Y a-t-il un changement dans ma façon d'improviser après le concert de Marc Vella ? Sans doute, mais le changement le plus important se trouve dans ma façon de considérer ce qui passe par moi. Je peux improviser sans enregistrer quoi que ce soit, parce que je n'ai plus à prouver quoi que ce soit à ma mère...
Hier, j'étais à un concert de Sri Chinmoy , sous l'effet d'une transe induite par l'acceptation de la musique, j'ai dû sortir danser dans le couloir. Tout le monde n'est pas Marc Vella, je m'étais renseigné avant , on m'avait bien fait comprendre qu'il ne fallait pas bouger. Je ne vois pas comment on peut accueillir la grâce sans bouger. Au bout d'un moment une dame dérangée par l'atmosphère sectaire qu'elle a ressentie pendant le concert (il faut dire qu'ils ont fait l'erreur de marquer "concert" sur le billet :=)) ) quitte la salle en pétard. Elle est très vite rejointe par d'autres personnes à qui elle explique les raisons de sa colère.
Tout comme je l'ai été vendredi soir à la conférence-concert que t u as donnée,j'étais habité par la grâce, je suis allé vers la dame pour lui montrer que le personnage qu'elle nous donnait à voir n'était pas elle. La conversation a évolué et le visage de la dame s'est apaisé : elle m'a encouragé à prendre ma mère dans mes bras et à lui dire que je l'aimais tout comme elle venait de le faire avec la sienne ... elle était métamorphosée, j'ai pu faire avec elle ce que tu as fait avec nous tous le week-end dernier.
Est ce que tu te souviens du morceau que tu as joué vendredi quand je suis monté sur scène ?
J'aurais aimé avoir le nom.
Un chamane qui comme toi m'a donné des clés m'a fait remarqué que chez les amérindiens j'aurais pu être heyoka (clown sacré), quelqu'un qu i fout la m***** pendant les cérémonies pour faire évoluer les mentalités. Si je dois devenir éveilleur de conscience, j'en suis encore avec la mienne. En suivant ton exemple j'arriverai à mettre de côté le" rentre dedans" au profit de la délicatesse.
Je termine ici l'expression de mon ressenti suite à ton stage.
Merci pour tout
J'ajouterai que c'est la première fois que je joue pendant de longues minutes sans me soucier du résultat, que je réécoute mes enregistrements et qu'en j'y prends plaisir. Je commence à proposer autour de moi ce que j'ai retenu de ton enseignement. Ce qui est possible car je suis plus près de mon être véritable depuis le stage. L'élément essentiel est de s'accueillir comme j'ai appris à accueillir les fausses notes au piano ...
Un truc bizarre : arrive une fausse note (parfois à un demi ton de la note que j'aurais voulu jouer), je rejoue la séquence qu i a conduit à cette "fausse note" et hop , elle est acceptée, et si elle était vraiment jugée "très fausse " à sa première apparition , j'en remets une couche et je continue (là où je me serais arrêté bien avant pour corriger la fausse note) .
J' ai appris qu'on pouvait marcher sur l'eau et qu'il suffisait de viser les cailloux.
Entre parenthèses tu trouveras les 10 000 observations que j'ai faites et que j'aurais aimé ajouter à ce mail (10 000 observations que j'ai faites et que j'aurais aimé ajouter à ce mail)
Bien le bonjour à Tornado
Je t'embrasse
Ca m'a fait plaisir de te revoir vendredi dernier à Paris, et MERCI pour cette très belle et très intéressante conférence, c'était vraiment passionnant et reboostant!
Pour la petite histoire, l'homme qui m'accompagnait n'était pas mon compagnon mais un ex-compagnon :) La vie a fait que l'on se recroise il y a quelques mois, on se revoit en mode amical.
J'appréhendais un peu s'il allait aimer ou pas cette conférence, et oui il a beaucoup apprécié! il a même enregistré la conf! j'en suis ravie, je pense que ça lui a fait beaucoup de bien.
Je t'embrasse tendrement ainsi que Cathy.
Belle semaine à vous 2!
Catherine
douceuresement,chaleureux,gracieux. Ils galoppent,s'affolent martelent,font trembler;surprenants intriguants palpitants pesants. Ils s'impregnent et s'inondent du veloute de la lune et de la terre. Des perles d'onde limpides suintent et chuchotent puis laissent s'eparpiller les pepiements feu follet, argentes, dores, suaves,langoureux,aimants,penetrants,emouvants qui emplissent et nous remplissent de bienfaisance gratitude beatitude. Les corps s'unissent a ces doigts et s'animent comme des pantins emportes par le flux et le reflux du tempo. Le pied bat la mesure subrepticement. Les epaules se font legeres s'abaissent entrent dans le rythme. Le dos souffle se laisse envahir par ce flot colore d'oxygene. La tete dandine les cheveux s'agitent l'esprit s'envole. Les regards joyeux complices coquins. Les mains qui s'entrecroisent harmonieusement. C'est une comedie musicale incroyablement belle.-FIN- Bonne soiree bon retour dans ta famille et j'espere a bientot pour de nouvelles aventures. Merci pour ta gentillesse, ton ecoute et ta patience bises Myriam
Envoyé de mon iPhone
Je voudrais juste partager avec toi le fait que Chloé et Anouk étaient très sereines hier soir sur la route du retour.
Nous nous sommes arrêtés pour manger, ça a été l’occasion d’une belle rencontre à trois, où nous avons échangé sur ce qu’il s’était passé pendant le week-end.
Autant dire que ces moments sont très précieux pour un papa …
Quant à Chloé, c’est agréable d’avoir eu cette occasion d’approfondir la relation. Nul doute que la relation changera également avec ses parents.
Je n’attendais rien de spécial de ce côté-là, c’est d’autant plus ‘jouissif’.
Pour l’anecdote :
Sur le trajet du retour, Chloé et Anouk ont travaillé pour le contrôle d’espagnol qui a lieu aujourd’hui.
A un moment, lorsque l’une s’est trompée, l’autre a dit : ‘Mais t’es nulle ! …. euh, non, non, je t’aime je t’aime, tu es magnifique !’, et elles se sont marrées.
C’était un rire complice, en rien moqueur.
Je pense que tu peux imaginer le bonheur que j’ai eu à entendre ça.
A bientôt,
Je t’embrasse,
Aymeric
Bonjour Marc,
pour la Belle soirée que tu as offerte.
J'ai été heureuse de te revoir et surtout de savourer une Présence Pleine, due également à la magie du lieu,
des personnes, de l'occasion...
J'ai grandement apprécié ta musique, comme je te l'ai dit, si parfois mes oreilles entendaient des "fausses notes",
(par rapport à mes oreilles ou mon histoire, que sais-je)
mon coeur
et mon âme ont été puissamment nourries, également par tes mots, une véritable caresse pour l'âme.
pour ta prestation, pour cette harmonie de la dysharmonie, pas une note de trop....
Je t'avoue aussi qu'au début j'ai eu envie de danser, de participer à cette belle offrande......
Tendraimant et coeurdialaimant
Belnadette
Bonjour à tous,
Je me suis donnée la chance d'aller à nouveau rencontrer Marc Vella qui proposait un concert conférence à Châtel hier soir pas très loin de chez moi (surtout à vol d'oiseau...)
Tout a un sens et ce que j'ai pu vivre hier m'a permis d'intégrer mieux encore tout ce que nous avions partagé le week end dernier.
Alors, MERCI, merci à vous tous, merci à la Vie, merci à Marc de m'avoir permis de me reconnecter à la Vie, juste par ce qu'il incarne, ce qu'il vit, ce qu'il est et aussi grâce à son piano.
Merci à Vincent pour son intervention qui a résonné très fort en moi "la musique est un cri qui vient de l'intérieur", à Camille pour sa fraîcheur, la délicatesse et la profondeur de son poème et à chacun d'entre vous pour votre présence et votre disponibilité.
J'ai aujourd'hui la sensation d'une nouvelle naissance, d'une nouvelle rencontre avec moi même (moi m'aime...)
Je n'ai plus rien à prouver, je n'ai plus à me conformer à ce que l'on voulait que je sois (ce garçon qui n'était qu'une fille...), j'ai juste à Être en acceptant cette réalité, en n'ayant plus honte d'être une fille, une femme, en acceptant la réalité et toutes ces fausses notes que la vie nous propose pour donner de la vie à la vie.
J'espère que toutes les personnes que j'ai éclaboussées avec le marécage de ma vie pourront me pardonner de les avoir prises en otage (sans préméditation) sans avoir mesuré l'impact que çà peut avoir, peut-être pour me donner de l'importance comme nous l'a partagé Marc ce week end.
Je fais totalement confiance à vos ressources et à votre potentiel et vous remercie non seulement de ne pas vous être enlisées avec moi mais de m'avoir permis de regagner la rive.
Je me suis réveillée ce matin avec phrase :
"Aujourd'hui, je décide de retrouver et de vivre la JOIE, de lâcher cette croyance que l'autre était plus important que moi, que je devais avant tout faire plaisir à l'autre et que je ne pouvais être aimé que si je correspondais à ce que l'autre attendait, mettant au second plan ma propre réalité, mon identité"
(croyance que j'avais sans doute mise en place inconsciemment comme un instinct de survie à ma naissance).
Oui, tout est possible, je me réconcilie avec moi-même, je change réellement de regard sur ma vie et accueille toutes les fausses notes qui m'ont fait grandir.
J'aspire à découvrir "l'humilité joyeuse", nourrir encore plus mes rencontres et semer la joie.
Belle journée à vous tous
Au plaisir
Martine
Marc ,
Que ton sourire , porteur d'humanité,
Révèle en chacun , sa part de rêve , sa part de beau ,
Cette extraordinaire force de vie inhérente à chacun ,
Qui végète et sommeille , en attente de l'éveil ...
Puisses-tu , à travers notre monde , propager cette force d'amour ,
Fondement de notre humanité ...
Que ta foi en l'humain reste profonde , et si preignante
Que chacun percevra , en son for intérieur , l'immense de la vie ,
L'émergence d'un sentiment si intense de joie ,
Que tout sera magnificence , rayonnement et amour ...
Bonjour Marc,
Déjà plus d’une semaine que j’ai participé au stage à Pau…
Quel stage ! Quelle ouverture vers la créativité, vers ce que je n’ai jamais osé… Oser l’impro devant un public ! Et surtout sans maitriser l’instrument, sans avoir appris, mais comment est-ce possible ??
J’ai senti dans mon corps des tremblements qui n’avaient rien à voir avec le trac. C’était très profond… Je ne sais pas vraiment ce qui s’est passé… Comme si mon mental n’avait plus sa place… Que c’est bon ! ;-)
Je me souviens de ce moment joué à tes côtés où le temps s’est arrêté… J’étais dans « un état de conscience modifié » : j’étais là mais pas là J.
MERCI pour le bien que tu apportes à l’humanité, à l’Amour que tu donnes à chacun.
Pour tout ça et pour tout le reste que je n’ai pas dit, je tiens à te dire MERCI.
A bientôt en Charente ou ailleurs…
Je t’embrasseA Marc,
Il m’aura fallu plusieurs jours pour laisser redescendre la lie…
Il y a un « avant » et un « depuis » Marc Vella et le bonheur de retrouver mon clavier plus tout à fait le même, avec cet espace plus grand entre les touches. Normal, désormais il me sourit de toutes ses dents d’un p'tit air badin, friand de mes fausses notes.
Je ne sais pas trop ce que j’étais venue chercher à ce stage, et n’ai pas envie de mettre des mots sur ce que j’y ai reçu… on en ressort chaviré et comblé… Bref.
J’ai tellement aimé que tu joues pour nous, un et indivisible avec ta si belle musique, personnelle, en dehors des modes, sans esbroufe malgré ta technique et avec ce souffle prodigieux qui nous propulse ailleurs. Bâtie un peu comme les grands scénarios de l’Histoire du cinéma dont les sujets sont pourtant universels: une seule idée, mais combien puissante! A l’instar de ce petit prélude en mi min. de Sir Chopin que tu nous a décortiqué : 3 notes ! Bon, il y a quand même consacré sa vie, le mec, pour trouver ça.
En fait, c’est en t’écoutant à Fribourg que j’avais ressenti cet… appel.
Juste MERCI.
Que ton rayonnement irradie encore longtemps sur tes frères humains, toi et ton piano-envoûteur-de-grands-chemins…
Big Hug.